Principes de la méthode
Avant de vous livrer mon expérience personnelle et les outils que j'ai fabriqués pour les activités mises en place dans la classe, je vous conseille de visiter le site de "La planète des alphas". (ne pas s'attarder sur le côté mercantile, qui peut agacer au premier abord !)
Par ailleurs, je vous propose une lecture commentée des principes de cette méthode
en noir : texte extrait du site La planète des Alphas
en rose : mes commentaires en rapport à l'expérience menée dans ma classe.
Au lieu de confronter les enfants au monde abstrait et arbitraire des lettres...
=> difficulté difficile à dépasser pour mes élèves malgré 1 ou 2 ans au CP
... on va leur raconter une histoire captivante...
=> on aborde le conte avec un album sans texte, un dessin animé (VHS ou DVD), un CD audio ce qui permet de toucher tous les élèves, selon leur approche privilégiée.
=> la situation de départ peut paraître un peu lourde, mais j'ai constaté que mes élèves en grande difficulté s'identifie très rapidement au petit héros.
... dont les héros, les Alphas, ont des caractéristiques étonnantes : ils ont à la fois la forme des lettres et une raison d'émettre leur son. De plus, le nom de chaque alpha commence par la lettre qu'il représente.
... Par exemple, monsieur O est un personnage tout rond qui adore faire des bulles bien rondes en poussant des oooh ! admiratifs. Ou encore, le « f » est une fusée dont le bruit du moteur fait « fff » !
=> les voyelles sont des personnages désignés par le nom de leur lettre précédé de Monsieur, Madame ou Mademoiselle
=> les consonnes sont elles des objets dont le nom fait abstracte du nom de la lettre (la fusée, le nez, le robinet, etc...)
... C'est ainsi que lorsque l'enfant entendra « fooo ! » parce que la fusée est tombée sur la tête de monsieur O, il comprendra que la parole est formée de « sons » distincts représentés par des formes graphiques déterminées, à savoir dans le cas présent que le « son » / f / est représenté par la fusée et le « son » / o / par monsieur O.
=> très rapidement, dans la seconde partie du conte, la fusion syllabique est proposée aux enfants, qui s'en sont emparés sans problème alors que cette compétence en phonologie ne s'enclenchait pas du tout jusque là.
Ainsi, tout en s'amusant, en nouant des relations affectives fortes avec ces personnages sympathiques d'un autre monde, les enfants vont rapidement et spontanément avoir le « déclic-lecture ».
=> c'est exactement ce qui s'est passé dans ma classe. Même notre escargot a été baptisé "Petit Malin" du nom du petit garçon héros du conte !
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